«Comment mieux vivre les pressions et le challenge de la compétition ? Qu'est-ce qui m'empêche de me " lâcher" totalement ? Pourquoi je doute ? Puis-je travailler sur la confiance ?»
Autant de questions que se posent les sportifs conscients de l'importance de la composante émotionnelle et affective dans la pratique de leur sport de prédilection. La fatigue, le doute, le stress, la peur limitent l'expression optimale. La préparation mentale consiste à utiliser toutes les ressources nécessaires pour modifier pensées et comportements et adopter une attitude de gagnant.
Confiance, concentration, motivation, habileté mentale sont autant d'aptitudes que l'on peut apprendre à développer. L'entraînement mental, fonction de la spécificité du sport et du potentiel de chacun, est basé sur l'élaboration d'une stratégie d'entraînement durant laquelle il y a lieu de :
de stimuler l'imagination et développer des pensées positives pour progresser,
d'améliorer les facultés d'attention, de concentration,
de vaincre la fatigue, de lutter contre le découragement et la démotivation,
de gérer les peurs et l'anxiété et de récupérer un bon sommeil.
Comment stimuler les capacités d'imagination ?
L'imagination est un facteur déterminant pour développer une attitude compétitive. L'imagerie mentale est utilisée dans l'amélioration de la performance motrice et l'apprentissage du mouvement. Au-delà de cette simple répétition mentale des gestes à effectuer, il s'agit de produire des images positives, se voir dans la peau du vainqueur, en s'imaginant en train de réussir son épreuve sans que cette séquence ne soit nécessairement réalisée physiquement.
Si vous souhaitez vous entraîner à ces techniques, vous vous imaginerez en tant qu'acteur mais aussi spectateur. Acteur, en vous visualisant par exemple impliqué dans vos victoires ; vous associerez à ces images des sons, (comme les applaudissements que vous entendez au moment de l'épreuve finale, etc), des sensations perçues au cours de cette action (sentiment de bien-être, de joie) avec comme objectif d'augmenter votre efficacité en situation de compétition.
Vous serez aussi spectateur lorsqu'il s'agira de vous dissocier des défaites et examiner par exemple les erreurs de tactique. Ainsi, en visualisant les fautes de l'extérieur, vous pourrez les analyser et les modifier selon une technique précise : en état de relaxation, le geste correct sera exécuté lentement avec le plus de précision possible afin de bien le mémoriser et rayer de votre mémoire le geste erroné. (Voir l'exemple d'Alain exposé ci-après.)
Cette pratique est très répandue parmi les athlètes de haut niveau : en 1988, 99 % des 235 sportifs canadiens de l'équipe olympique utilisaient au moins une fois par jour des techniques d'imagerie mentale à l'entraînement. Le concept d'imagerie motrice s'étend aussi aux modalités sensorielles : vivre une expérience sensorielle quelconque, et se la représenter par la suite mentalement, produit une activité cérébrale similaire en terme d'intensité.
La visualisation agit comme une forme d'autosuggestion ou d'autohypnose qui, en générant des émotions positives, a des répercussions bénéfiques sur le plan physiologique. Les mécanismes précis de cette interaction sont encore mal connus, mais nombreuses sont les études à avoir démontré de réels effets physiologiques.
Selon la théorie du neurobiologiste David Ingvar*, le cortex pariétal serait capable de produire un modèle interne des mouvements à effectuer. Des expériences ont été effectuées sur des sujets devant s'imaginer marcher ou courir à différentes vitesses sur un tapis roulant. Leur rythme cardiaque et leur ventilation totale ont augmenté proportionnellement à la vitesse imaginée au cours de cet exercice mental, alors que leur consommation d'oxygène est restée stable.
La sophrologie présente un intérêt tout particulier dans la pédagogie du sport. Elle utilise l'état de conscience modifiée pour travailler ou corriger des gestes techniques, visualiser des parcours ou des enjeux et améliorer l'habileté pour favoriser l'apprentissage et la progression. Il est possible d'apprendre à modifier une attitude et à mettre au point une stratégie de réussite en vue de la prochaine compétition.
Comment améliorer ses capacités de concentration ?
Lire la suite sur : http://www.michelefreud.com/chronique-sophrologie-et-sport-1030.html
Confiance, concentration, motivation, habileté mentale sont autant d'aptitudes que l'on peut apprendre à développer. L'entraînement mental, fonction de la spécificité du sport et du potentiel de chacun, est basé sur l'élaboration d'une stratégie d'entraînement durant laquelle il y a lieu de :
de stimuler l'imagination et développer des pensées positives pour progresser,
d'améliorer les facultés d'attention, de concentration,
de vaincre la fatigue, de lutter contre le découragement et la démotivation,
de gérer les peurs et l'anxiété et de récupérer un bon sommeil.
Comment stimuler les capacités d'imagination ?
L'imagination est un facteur déterminant pour développer une attitude compétitive. L'imagerie mentale est utilisée dans l'amélioration de la performance motrice et l'apprentissage du mouvement. Au-delà de cette simple répétition mentale des gestes à effectuer, il s'agit de produire des images positives, se voir dans la peau du vainqueur, en s'imaginant en train de réussir son épreuve sans que cette séquence ne soit nécessairement réalisée physiquement.
Si vous souhaitez vous entraîner à ces techniques, vous vous imaginerez en tant qu'acteur mais aussi spectateur. Acteur, en vous visualisant par exemple impliqué dans vos victoires ; vous associerez à ces images des sons, (comme les applaudissements que vous entendez au moment de l'épreuve finale, etc), des sensations perçues au cours de cette action (sentiment de bien-être, de joie) avec comme objectif d'augmenter votre efficacité en situation de compétition.
Vous serez aussi spectateur lorsqu'il s'agira de vous dissocier des défaites et examiner par exemple les erreurs de tactique. Ainsi, en visualisant les fautes de l'extérieur, vous pourrez les analyser et les modifier selon une technique précise : en état de relaxation, le geste correct sera exécuté lentement avec le plus de précision possible afin de bien le mémoriser et rayer de votre mémoire le geste erroné. (Voir l'exemple d'Alain exposé ci-après.)
Cette pratique est très répandue parmi les athlètes de haut niveau : en 1988, 99 % des 235 sportifs canadiens de l'équipe olympique utilisaient au moins une fois par jour des techniques d'imagerie mentale à l'entraînement. Le concept d'imagerie motrice s'étend aussi aux modalités sensorielles : vivre une expérience sensorielle quelconque, et se la représenter par la suite mentalement, produit une activité cérébrale similaire en terme d'intensité.
La visualisation agit comme une forme d'autosuggestion ou d'autohypnose qui, en générant des émotions positives, a des répercussions bénéfiques sur le plan physiologique. Les mécanismes précis de cette interaction sont encore mal connus, mais nombreuses sont les études à avoir démontré de réels effets physiologiques.
Selon la théorie du neurobiologiste David Ingvar*, le cortex pariétal serait capable de produire un modèle interne des mouvements à effectuer. Des expériences ont été effectuées sur des sujets devant s'imaginer marcher ou courir à différentes vitesses sur un tapis roulant. Leur rythme cardiaque et leur ventilation totale ont augmenté proportionnellement à la vitesse imaginée au cours de cet exercice mental, alors que leur consommation d'oxygène est restée stable.
La sophrologie présente un intérêt tout particulier dans la pédagogie du sport. Elle utilise l'état de conscience modifiée pour travailler ou corriger des gestes techniques, visualiser des parcours ou des enjeux et améliorer l'habileté pour favoriser l'apprentissage et la progression. Il est possible d'apprendre à modifier une attitude et à mettre au point une stratégie de réussite en vue de la prochaine compétition.
Comment améliorer ses capacités de concentration ?
Lire la suite sur : http://www.michelefreud.com/chronique-sophrologie-et-sport-1030.html