Si les traitements de la douleur et son diagnostic relèvent uniquement de la compétence du médecin, la sophrologie va permettre d’accompagner ces personnes en souffrance dans une approche globale de l’individu.
On ressent la douleur qui est un phénomène à la fois universel et totalement intime dans le corps. On la vit avec l’esprit. Le corps souffre et raconte la plupart du temps notre histoire. Chacun d'entre nous ressent et exprime la sensation douloureuse à partir de ses expériences passées. La douleur change et se transforme. Elle n'a rien d'imaginaire. Son intensité se module selon le contexte familial, professionnel, social, les émotions perçues, le niveau d'anxiété, la mémoire d'anciens souvenirs douloureux. « La perception de la douleur va être modifiée. Elle ne va pas disparaître, mais les patients souffriront moins, car ils auront appris à l’apprivoiser », a déclaré le docteur Jean-Pierre Alibeu, responsable du centre de la douleur au CHU de Grenoble.
En milieu hospitalier, le personnel soignant ressent ce besoin d’être encore plus utile pour soulager la souffrance des malades qu’ils côtoient au quotidien. C’est le cas de Marie-Christine Lebrun, sophrologue, que je reçois aujourd’hui. Elle exerce actuellement à l’Hôpital d’instruction des armées Percy.
Alain Giraud : vous avez commencé à travailler comme agent de service hospitalier en 1992. Vous avez poursuivi votre carrière au sein de l’hôpital d’instruction des armées Percy en 2001 comme aide-soignante civile en service de réanimation durant 5 ans et demi. ensuite, pendant 7 ans, vous avez intégré le service de la médecine rhumatologie et d’hépato gastro entérologie. Comment en êtes-vous arrivée à pratiquer la sophrologie ?
Marie-christine Lebrun : En vingt ans d’expérience professionnelle dans la filière paramédicale, je me suis aperçue que beaucoup de patients souffrent. Une souffrance psychologique, physique et mentale. Privilégier le contact humain, les rassurer, les mettre en confiance est certes primordial mais ce n’est pas suffisant. J'ai toujours soutenu les patients selon leurs handicaps, les ai aidé à se prendre en charge. C'est dans cette optique que j’ai choisi de m’orienter vers la sophrologie. Je suis très patiente. J'aime communiquer et apporter un soutien affectif et psychologique aux personnes dépendantes et indépendantes. Soucieuse du bien-être des autres, je sais les accompagner dans les gestes élémentaires de la vie de tous les jours et les écouter. Aujourd’hui j’ai la possibilité de pouvoir regarder et de partager avec le patient et mon entourage mon sens de voir les choses avec un nouveau regard.
Vous avez donc décidé, suite à votre constat, d’entreprendre une formation sérieuse de Sophrologue… vos efforts ont-ils été couronnés de succès ?
J'ai commencé ma formation à l’Académie de Sophrologie de Paris 15 dirigée par le Dr Patick André Chéné en octobre 2011. J’ai terminé le 1er cycle de formation caycédienne en avril 2013 en ayant obtenu le diplôme «certificat de formation de sophrologue ». J’ai aussi obtenu le RNCP au titre de sophrologue le 20 mai 2014. Un poste de sophrologue m’a été proposé à l’hôpital d’instruction des armées Percy que j’ai accepté volontiers. À partir du 1er septembre 2013, j’ai donc repris le poste de sophrologue de mon prédécesseur, Etienne Séchet, sophrologue diplômé et muté sur l’hôpital d’instruction des armées Robert Picqué à Bordeaux. Comme lui, j’exerce au profit des patients, des familles et aussi des personnels. Outre une très bonne connaissance technique et pratique dans le milieu hospitalier, je suis pourvue d'un tempérament qui m'entraîne toujours à m'impliquer fortement dans l'activité qui me passionne. J’ai commencé ma carrière de sophrologue au sein de l’hôpital d’instruction des armées Percy, réputé pour son sérieux et son dynamisme.
On sent bien cette envie qui vous anime… votre nouvelle mission vous a-telle permis d’être encore plus à l’écoute de vos patients ?
Je sais faire preuve d'imagination, de créativité et de patience pour susciter l'intérêt de ma profession de sophrologue. La sophrologie apporte un bienêtre, un apaisement et permet de retrouver la confiance en soi. Je me suis aperçue que quelque chose m’anime particulièrement : ce besoin de donner, d’apporter et cette soif de vouloir offrir un meilleur confort de bien-être,d’avoir une meilleure approche envers les personnes que j’accompagne.
On ressent la douleur qui est un phénomène à la fois universel et totalement intime dans le corps. On la vit avec l’esprit. Le corps souffre et raconte la plupart du temps notre histoire. Chacun d'entre nous ressent et exprime la sensation douloureuse à partir de ses expériences passées. La douleur change et se transforme. Elle n'a rien d'imaginaire. Son intensité se module selon le contexte familial, professionnel, social, les émotions perçues, le niveau d'anxiété, la mémoire d'anciens souvenirs douloureux. « La perception de la douleur va être modifiée. Elle ne va pas disparaître, mais les patients souffriront moins, car ils auront appris à l’apprivoiser », a déclaré le docteur Jean-Pierre Alibeu, responsable du centre de la douleur au CHU de Grenoble.
En milieu hospitalier, le personnel soignant ressent ce besoin d’être encore plus utile pour soulager la souffrance des malades qu’ils côtoient au quotidien. C’est le cas de Marie-Christine Lebrun, sophrologue, que je reçois aujourd’hui. Elle exerce actuellement à l’Hôpital d’instruction des armées Percy.
Alain Giraud : vous avez commencé à travailler comme agent de service hospitalier en 1992. Vous avez poursuivi votre carrière au sein de l’hôpital d’instruction des armées Percy en 2001 comme aide-soignante civile en service de réanimation durant 5 ans et demi. ensuite, pendant 7 ans, vous avez intégré le service de la médecine rhumatologie et d’hépato gastro entérologie. Comment en êtes-vous arrivée à pratiquer la sophrologie ?
Marie-christine Lebrun : En vingt ans d’expérience professionnelle dans la filière paramédicale, je me suis aperçue que beaucoup de patients souffrent. Une souffrance psychologique, physique et mentale. Privilégier le contact humain, les rassurer, les mettre en confiance est certes primordial mais ce n’est pas suffisant. J'ai toujours soutenu les patients selon leurs handicaps, les ai aidé à se prendre en charge. C'est dans cette optique que j’ai choisi de m’orienter vers la sophrologie. Je suis très patiente. J'aime communiquer et apporter un soutien affectif et psychologique aux personnes dépendantes et indépendantes. Soucieuse du bien-être des autres, je sais les accompagner dans les gestes élémentaires de la vie de tous les jours et les écouter. Aujourd’hui j’ai la possibilité de pouvoir regarder et de partager avec le patient et mon entourage mon sens de voir les choses avec un nouveau regard.
Vous avez donc décidé, suite à votre constat, d’entreprendre une formation sérieuse de Sophrologue… vos efforts ont-ils été couronnés de succès ?
J'ai commencé ma formation à l’Académie de Sophrologie de Paris 15 dirigée par le Dr Patick André Chéné en octobre 2011. J’ai terminé le 1er cycle de formation caycédienne en avril 2013 en ayant obtenu le diplôme «certificat de formation de sophrologue ». J’ai aussi obtenu le RNCP au titre de sophrologue le 20 mai 2014. Un poste de sophrologue m’a été proposé à l’hôpital d’instruction des armées Percy que j’ai accepté volontiers. À partir du 1er septembre 2013, j’ai donc repris le poste de sophrologue de mon prédécesseur, Etienne Séchet, sophrologue diplômé et muté sur l’hôpital d’instruction des armées Robert Picqué à Bordeaux. Comme lui, j’exerce au profit des patients, des familles et aussi des personnels. Outre une très bonne connaissance technique et pratique dans le milieu hospitalier, je suis pourvue d'un tempérament qui m'entraîne toujours à m'impliquer fortement dans l'activité qui me passionne. J’ai commencé ma carrière de sophrologue au sein de l’hôpital d’instruction des armées Percy, réputé pour son sérieux et son dynamisme.
On sent bien cette envie qui vous anime… votre nouvelle mission vous a-telle permis d’être encore plus à l’écoute de vos patients ?
Je sais faire preuve d'imagination, de créativité et de patience pour susciter l'intérêt de ma profession de sophrologue. La sophrologie apporte un bienêtre, un apaisement et permet de retrouver la confiance en soi. Je me suis aperçue que quelque chose m’anime particulièrement : ce besoin de donner, d’apporter et cette soif de vouloir offrir un meilleur confort de bien-être,d’avoir une meilleure approche envers les personnes que j’accompagne.